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1 Samuel 4 PDV2017

« Les Philistins prennent le coffre de l’alliance

1. Et Samuel communique cette parole à tout le peuple d’Israël. Un jour, les Israélites partent en guerre contre les Philistins. Ils installent leur camp à l’endroit appelé la Pierre-du-Secours. Les Philistins s’installent à Afec.

2. Ils se placent en face des Israélites pour les attaquer. La bataille devient sérieuse. Les Philistins battent les Israélites et tuent à peu près 4 000 hommes sur le champ de bataille.

3. Quand les soldats rentrent au camp, les anciens d’Israël disent : « Le Seigneur a permis que les Philistins nous battent. Pourquoi donc ? Allons à Silo chercher le coffre de l’alliance. Quand le Seigneur sera au milieu de nous, il nous sauvera de nos ennemis. »

4. Alors les soldats envoient des gens à Silo. Ils rapportent le coffre de l’alliance du Seigneur de l’univers, qui est assis sur les chérubins. Les deux fils du prêtre Héli, Hofni et Pinhas, accompagnent le coffre sacré.

5. Dès que celui-ci arrive au camp, tous les Israélites poussent de grands cris, et la terre tremble.

6. Les Philistins entendent les cris et disent : « Que veulent dire ces grands cris dans le camp des Hébreux ? » Ils comprennent que le coffre du Seigneur est arrivé au camp d’Israël.

7. Alors ils ont peur. En effet, ils pensent : « Dieu est arrivé dans leur camp. Avant, il n’était pas là, mais maintenant, malheur à nous !

8. Oui, malheur à nous ! Ce Dieu a frappé les Égyptiens de toutes sortes de malheurs dans le désert. Qui nous sauvera du pouvoir de ce Dieu si puissant ?

9. Courage, Philistins ! Soyons des hommes ! Sinon, à notre tour, nous serons les esclaves des Hébreux, comme ils ont été nos esclaves. Soyons des hommes et luttons contre eux ! »

10. Les Philistins commencent le combat. Les Israélites sont battus et s’enfuient dans leur camp. La défaite est très dure. Les Philistins ont tué 30 000 soldats israélites.

Mort du prêtre Héli et de sa belle-fille

11. Ils prennent le coffre sacré. Les deux fils d’Héli, Hofni et Pinhas, sont tués.

12. Le même jour, un homme de la tribu de Benjamin quitte le champ de bataille et court jusqu’à Silo. Il a déchiré ses vêtements et s’est couvert la tête de poussière en signe de deuil.

13. Quand il arrive, Héli est assis sur son siège, au bord de la route. Il attend avec impatience, car il tremble de peur à cause du coffre sacré. L’homme vient donc annoncer la nouvelle dans la ville, et tous les habitants poussent des cris.

14. Héli entend les cris et demande : « Qu’est-ce que cela veut dire ? » L’homme se dépêche de lui apporter la nouvelle.

15. Héli a 98 ans et il ne voit plus rien du tout.

16. L’homme lui dit : « Je viens d’arriver du champ de bataille. J’ai fui aujourd’hui même. » Héli lui demande : « Qu’est-ce qui est arrivé, mon fils ? »

17. Le messager répond : « Les Israélites ont fui devant les Philistins. C’est une grande défaite pour nous. De plus, tes deux fils, Hofni et Pinhas, sont morts, et les Philistins ont pris le coffre sacré. »

18. Dès que le messager parle du coffre sacré, Héli tombe de son siège sur le dos, près de la porte du lieu saint. Il se casse le cou et il meurt, parce qu’il est âgé et lourd. Il a été juge du peuple d’Israël pendant 40 ans.

19. La belle-fille d’Héli, femme de Pinhas, est enceinte et elle va bientôt accoucher. Elle apprend que les Philistins ont pris le coffre sacré. Elle apprend aussi que son beau-père et son mari sont morts. Elle s’accroupit pour accoucher, car les douleurs l’ont saisie, et elle met l’enfant au monde.

20. Puis, comme elle est près de la mort, les femmes qui sont avec elle lui disent : « N’aie pas peur, c’est un fils ! » Mais elle ne répond pas, elle ne fait même pas attention.

21. Ensuite elle dit : « La gloire de Dieu a quitté Israël. » C’est pourquoi elle donne à l’enfant le nom d’Ikabod, c’est-à-dire « il n’y a plus de gloire ». Ce nom rappelle la prise du coffre de Dieu, la mort de son beau-père et celle de son mari.

22. De cette façon, elle affirme que la gloire de Dieu a quitté Israël. En effet, les ennemis ont pris le coffre de Dieu.

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