Ésaïe 51 PDV2017
1. Le Seigneur dit : « Écoutez-moi, vous qui avez besoin d’être sauvés, vous qui cherchez à me connaître. Regardez dans quel rocher vous avez été taillés, dans quelle réserve de pierres vous avez été pris.
2. Regardez Abraham, votre père, et Sara, qui vous a mis au monde. Abraham était sans enfant quand je l’ai appelé. Mais je l’ai béni et j’ai fait de lui le père d’un peuple nombreux. »
3. Le Seigneur a pitié de Sion, il a pitié de ses ruines. Il va changer cette ville sans habitants en un lieu merveilleux. De cette terre sèche, il va faire un jardin d’Éden . Il y aura là une joie débordante, des chants de louange et de la musique.
4. Le Seigneur dit : « Vous, mon peuple, écoutez-moi, vous, ma nation, soyez attentifs ! C’est moi qui vais donner la loi, et le droit que j’établis éclairera les peuples.
5. Le salut que j’apporte est tout proche, la libération arrive. Je vais juger les peuples avec puissance. Les peuples éloignés mettront leur espoir en moi. Ils compteront sur mon pouvoir.
6. Levez les yeux vers le ciel, regardez en bas sur la terre. Le ciel disparaîtra comme de la fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et ses habitants mourront comme des mouches. Mais la libération sera définitive, le salut que j’apporte n’aura pas de fin.
7. Écoutez-moi, vous qui savez ce qui est juste, vous qui portez ma loi dans votre cœur. N’ayez pas peur des insultes des humains, ne vous laissez pas troubler par leurs moqueries.
Prière pour que le Seigneur montre sa puissance8. Les vers les mangeront comme un vêtement, et les insectes les dévoreront comme de la laine. Mais le salut que j’apporte n’aura pas de fin, et la libération sera pour toutes les générations à venir. »
9. Réveille-toi, Seigneur, réveille-toi ! Montre ta puissance ! Réveille-toi comme autrefois, comme dans les temps très anciens. C’est bien toi qui as détruit Rahab, qui as transpercé ce dragon de la mer .
10. C’est toi aussi qui as séché la mer, l’océan immense. Enfin, c’est toi qui as tracé une route au fond de la mer. Et là, tu as fait passer ceux que tu avais libérés.
C’est le Seigneur qui redonne de l’espoir à son peuple11. Ceux que le Seigneur aura délivrés reviendront. Ils arriveront à Sion en criant de joie. Un bonheur sans fin éclairera leur visage, une joie débordante les accompagnera, souffrance et plaintes disparaîtront.
12. Le Seigneur dit : « C’est moi qui vous redonne de l’espoir. Oui, c’est moi. Mon peuple, pourquoi as-tu peur des êtres humains ? Ils meurent tous, ils finissent comme l’herbe.
13. Tu oublies le Seigneur. Pourtant, c’est lui qui t’a créé. C’est lui qui a étendu le ciel et qui a fondé la terre. Sans cesse, tu trembles de peur devant la colère du dictateur, comme s’il était prêt à te détruire. Mais où est-elle maintenant, cette colère du dictateur ?
14. Le prisonnier désespéré va bientôt être libéré. Il ne mourra pas dans sa prison et ne manquera plus de nourriture.
15. Ton Dieu, c’est moi, le Seigneur. C’est moi qui agite la mer et qui fais gronder les vagues. Mon nom est “le Seigneur de l’univers”.
Jérusalem doit retrouver son courage16. Je mets en place le ciel, je fonde la terre et je dis à Sion : “Tu es mon peuple. Je mets mes paroles dans ta bouche, je t’abrite à l’ombre de ma main.” »
17. Réveille-toi, Jérusalem, réveille-toi ! Debout ! Le Seigneur t’a fait boire la coupe de sa colère. Tu l’as bue entièrement, et elle t’a fait tourner la tête.
18. Parmi tous les enfants que tu as mis au monde, parmi tous ceux que tu as élevés, aucun ne t’a prise par la main pour te guider.
19. Les malheurs te sont arrivés deux par deux : violence et destruction, famine et guerre. Mais qui va te plaindre ? Qui te redonnera de l’espoir ?
20. Tes enfants sont étendus par terre à tous les coins de rue. Comme des antilopes prises au piège, ils restent là, sans force, frappés par la colère du Seigneur, par la menace de ton Dieu.
21. C’est pourquoi, écoute ceci, ville malheureuse : tu es ivre, mais non à cause du vin.
22. Le Seigneur, ton Maître, ton Dieu, va défendre son peuple. Voici ce qu’il dit : « Je vais reprendre de tes mains la coupe qui fait tourner la tête, la coupe de ma colère. Tu n’en boiras plus jamais.
23. Je la mettrai dans la main de ceux qui te font souffrir. Ils te disaient : “Mets-toi par terre ! Nous allons marcher sur toi.” Et tu faisais de ton dos un passage, un chemin sur lequel ils marchaient. »