Nombres 35 PDV2017
1. Le Seigneur parle à Moïse dans la plaine de Moab, près du fleuve Jourdain, en face de la ville de Jéricho. Il lui dit :
2. « Commande aux Israélites de choisir des villes dans les terres qu’ils possèdent. Ils les donneront aux gens de la tribu de Lévi pour que ceux-ci y habitent. Ils doivent leur donner aussi les pâturages autour de ces villes.
3. Les lévites s’installeront dans les villes, et les champs serviront à leurs troupeaux et aux autres animaux qu’ils possèdent.
6. On donnera aux lévites les six villes de refuge. Celui qui a tué quelqu’un sans le vouloir peut se réfugier là. On leur donnera aussi 42 autres villes.
7. Cela fera en tout 48 villes avec les champs tout autour.
Les villes de refuge8. Chaque tribu donnera des villes en tenant compte de son importance. Une grande tribu en donnera plus, une petite tribu en donnera moins. »
9. Le Seigneur dit à Moïse :
10. « Voici ce que tu diras aux Israélites : Après que vous aurez passé le fleuve Jourdain pour entrer dans le pays de Canaan,
11. vous choisirez certaines villes comme villes de refuge. Celui qui a tué une personne sans le vouloir pourra se réfugier là.
12. De cette façon, il échappera à l’homme chargé de venger la personne tuée. On ne devra pas le faire mourir avant que la communauté le juge.
13. Il y aura six villes de refuge :
14. trois à l’est du Jourdain et trois dans le pays de Canaan.
15. Toute personne, Israélite, étranger installé dans le pays ou étranger de passage, qui a tué quelqu’un sans le vouloir, pourra se réfugier dans une de ces villes.
16. « Si un homme frappe quelqu’un avec un objet en fer, et s’il cause sa mort, c’est un assassin : il faut le faire mourir.
17. S’il le frappe en lui lançant une pierre qui peut tuer, et s’il cause sa mort, c’est un assassin : il faut le faire mourir.
18. S’il le frappe avec un objet en bois qui peut tuer, et s’il cause sa mort, c’est un assassin : il faut le faire mourir.
19. C’est l’homme chargé de venger la personne tuée qui fera mourir l’assassin, dès qu’il le trouvera.
20. Supposons ceci : Un homme bouscule une personne avec haine, ou il lui lance un objet pour lui faire du mal, et il cause sa mort.
21. Ou encore il la frappe méchamment d’un coup de poing, et il cause sa mort. Cet homme est un assassin : il faut le faire mourir. L’homme chargé de venger la personne tuée fera mourir l’assassin dès qu’il le trouvera.
22. « Mais voici un autre cas : Quelqu’un tue une personne en la bousculant. Il ne l’a pas fait exprès, il n’avait rien contre elle. Ou bien il lui a lancé un objet, mais sans méchanceté.
23. Il peut aussi laisser tomber sur une personne qu’il n’a pas vue une pierre capable de tuer. Pourtant, il n’était pas son ennemi et il ne lui voulait aucun mal.
24. La communauté suivra les règles établies pour juger cette affaire entre celui qui a tué une personne et l’homme qui doit la venger.
25. La communauté protégera contre le vengeur celui qui a tué sans le vouloir, et elle le ramènera dans la ville où il s’était réfugié. « Celui qui a tué sans le vouloir doit rester dans la ville de refuge. Il y restera jusqu’à la mort du grand-prêtre consacré.
26. Mais supposons ceci : Celui qui a tué quelqu’un sort de la ville de refuge,
27. et le vengeur le rencontre. Celui-ci peut alors le tuer et il n’est pas coupable.
28. En effet, l’homme qui a tué quelqu’un sans le vouloir doit rester dans la ville de refuge jusqu’à la mort du grand-prêtre. Mais après la mort du grand-prêtre, cet homme peut retourner sur ses terres.
29. « Vous respecterez toujours ces lois, de génération en génération, partout où vous habiterez.
30. « Dans tous les cas de mort violente, on condamnera l’assassin à mort seulement après avoir entendu plusieurs témoins. Un seul témoin ne suffit pas.
31. Vous n’accepterez pas d’argent pour qu’on laisse en vie un assassin qui mérite la mort. Il faut le faire mourir.
32. Vous n’accepterez pas d’argent non plus pour le laisser s’enfuir dans une ville de refuge et retourner sur ses terres avant la mort du grand-prêtre.
33. « Vous ne devez pas rendre impur le pays où vous habiterez. Or quand on tue quelqu’un, cela rend le pays impur. Et on ne peut purifier le pays du sang versé que par la mort de l’assassin.
34. Vous ne rendrez donc pas impur le pays où vous habiterez et où je serai présent moi-même au milieu de vous. Oui, moi, le Seigneur, j’habite au milieu des Israélites. »